Un yoga ou des yogas ?
Ashtanga, vinyasa, iyengar, kundalini, fly, yin, etc… toutes ces pratiques de yoga donnent l’illusion que le yoga serait multiple… En fait, il est bien trompeur de vouloir séparer en plusieurs catégories ce qui par essence est “l’union, ce qui relie”, tel que laisse entendre un sens commun du mot yoga, à travers son origine sanskrite.
C’est bien une pratique universelle, séculaire, codifiée entre -500 et -200 av. JC par les yoga sutra de Patanjali, mais probablement existante bien avant ces écrits. Elle a bien-sur subi de nombreuses évolutions et adaptations pour demeurer vivante et arriver jusqu’à nous. Et, bien que certaines sources d’enseignements soient clairement dans le champ du divin et du sacré, sa pratique collective telle que proposée en Occident peut éventuellement contribuer à une quête spirituelle personnelle, mais en aucun cas être considérée comme un acte religieux.
Ainsi, puisque la très grande partie des yoga pratiqués en Occident se réfère à ce texte décrivant la méthode du Hatha Yoga, c’est donc le Hatha Yoga que l’on pratique tous. Les différents noms viennent d’adaptations voulues par quelques grands pratiquants. D’autres y ont vu peut-être des opportunités de métissage : yoga aérien, dans l’eau, avec son chien, son verre d’alcool… !!
Comment se passe un cours de yoga ?
Ca se passe bien !! L’idée majeure est de permettre aux pratiquants d’expérimenter des techniques physiques (asana) et respiratoires (pranayama) puis d’apprendre à s’auto-observer. Si les Yoga-sutra constitue une méthode décrivant les 8 composantes du yoga, ce sont principalement asana et pranayama qui sont pratiquées dans nos cours collectifs. Progressivement, elles conduisent vers les dernières étapes : intériorisation des sens, concentration, méditation. Les préceptes, yama et niyama (morale et éthique), préalables dans les textes, sont illustrés au gré des séances.
L’objectif est de permettre à chacun d’être autonome dans le soin de soi, c’est à dire capable de découvrir, écouter ses limites physiques, émotionnelles, mentales.. Si la conséquence est souvent un bien-être immédiat, le but réel est de prévenir et d’éviter les souffrances futures.
POUR ALLER PLUS LOIN
Références : https://www.ify.fr/
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